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Tout savoir sur l’immobilier

8 février 2016

Il s’est formé dans l’automobile. Il a confirmé dans l’immobilier. Dans un cas comme dans l’autre, le vrai moteur c’est le crédit. Au-delà de la mécanique, la communication lui apparaît comme une des clés pour confirmer la fiabilité et la réputation du Crédit Foncier.

Qu’il s’agisse d’accession à la propriété, de pouvoir d’achat des ménages, d’investissement locatif, du moral des professionnels… rien de ce qui touche à l’immobilier ne lui échappe. Nicolas Pécourt n’est pas seulement un directeur de la communication, c’est une base de données. C’est la nature de son employeur qui veut ça. Mais en matière de financements, avant d’entrer dans le bâti, il a fait ses classes dans un autre grand secteur du crédit, l’automobile. Bac C en poche en 1986, l’Albigeois monte à la capitale. Classe prépa puis ESSEC à Cergy-Pontoise. Il effectue son service national en entreprise à Cologne dans une filiale commerciale de Renault Allemagne. On est à l’époque du projet de fusion Renault-Volvo. La fusion fera long feu mais « c’était une expérience très intéressante pour un jeune diplômé » se souvient Nicolas Pécourt. Passé la séquence service national, la DIAC, service crédit de Renault, lui confie successivement trois postes en animation de réseau : Touraine, puis Val-d’Oise et Picardie. Changement de décor en 1999. Il passe chez Finalion, filiale commune du Crédit Agricole et de Cetelem sur le crédit à la consommation. La fusion Finalion-Sofinco le propulse en 2004 à la direction marketing et communication de la nouvelle entité. Au menu, la prospective, la relation clients, les affaires publiques et la communication.

Neuf ans plus tard, il rejoint le Crédit Foncier en qualité de dircom externe et RSE, poste rattaché à la direction générale de l’établissement. Au sein du groupe BPCE, le Crédit Foncier affiche un bilan de 80 Mds€ et un staff de 2 700 collaborateurs. Du haut de ses 170 ans, le Crédit Foncier s’impose comme un acteur majeur du financement de l’accession à la propriété. Au-delà de ça, il fait volontiers office de base de données sur le marché immobilier. « Nous avons lancé en 2013 le chiffre de la semaine » rappelle Nicolas Pécourt. Un chiffre qui tombe tous les lundis à 10 h 30. « 20 » ? L’anniversaire du prêt à taux zéro. « 80 m2 » ? La superficie moyenne d’acquisition d’un logement par un client du Crédit Foncier. Non contents de cela, « nous publions régulièrement des études ». Neuf en 2015 pour tout savoir sur « Les nouvelles régions françaises et leurs marchés immobiliers », « Les aides et financements verts », « L’évolution du pouvoir d’achat immobilier selon l’âge des ménages »… Autant de contenus qui nourrissent les rubriques société, immobilier ou consommation dans les médias et valident l’expertise de l’enseigne. « Je commence ma journée à 7 h 30 par la revue de presse, parce qu’il faut gérer la réactivité aux médias », annonce Nicolas Pécourt qui encadre une équipe de 11 collaborateurs et s’appuie sur quelques conseils externes. Notamment un cabinet d’analyse économique pour les data.

Mais aussi Reputation Square pour le digital et les réseaux sociaux, ainsi que Publicis Event pour l’événementiel, parce que « nous assurons deux à trois séminaires annuels auxquels nous convions des personnalités extérieures de référence en sociologie ou marketing ». Au tableau de bord 2016 figure l’alimentation des contenus en ligne : 170 publications online en 2015. Il s’agit aussi de développer la communication régionale à raison de huit conférences tenues dans les principales métropoles régionales. La coordination interne-externe figure également au tableau de bord. Il s’agit notamment de gérer l’enveloppe qui alimente des projets RSE et développement durable portés par l’interne. Nicolas Pécourt est un obsessionnel. Quand il en a fini avec le Crédit Foncier, il ne lâche pas vraiment l’affaire. En vacances, il lit des travaux sur l’histoire de l’immobilier au xixe siècle. Et quand il ne lit pas, il écrit : « Les classes moyennes et le crédit » ou encore « Un monde sans crédit ? ». Pour respirer, de temps en temps, running et vélo. Là, faut payer cash.

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