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Selon Nielsen, un bon parcours de l’équipe de France lors de la Coupe du Monde ne compensera pas une météo maussade pour les achats de bières et chips. L’attachement des Français aux joueurs n’est pas encore significatif.

Pour appréhender l’impact du parcours 2014 de l’équipe de France sur la consommation de catégories alimentaires comme les bières, boissons sans alcool et chips, Nielsen analyse le Mondiaux 2006 et 2010.

Avec des performances très différentes pour l‘équipe de France (finaliste en 2006, élimination dès la phase de poules en 2010), l’appétit télévisuel des téléspectateurs français s’est clairement fait ressentir. Lors de la finale 2010 (Espagne – Pays-Bas), l’audience TV a perdu huit millions de téléspectateurs en comparaison avec celle de 2006 (France – Italie).

Mais si l'audience TV est clairement dépendante des performances de l'équipe de France, les catégories alimentaires les plus consommées durant les matchs ne le sont pas. Le constat est le même pour les bières, boissons sans alcool et les chips : selon la société d’études, les foyers français ont surconsommé ces produits lors des semaines de finale, et cela dans les mêmes proportions en 2006 et 2010. La météo apparaît comme un facteur bien plus déterminant pour leur consommation que les résultats des Bleus : en 2010, la semaine de la finale a bénéficié en effet d’une meilleure météo que lors de la précédente édition.

Enfin, Nielsen se pose la question de l'apport des joueurs de l'équipe de France pour promouvoir une marque... A cette question, le joueur qui semble le mieux placé pour soutenir une marque est Hugo Lloris qui arrive largement en tête (23% des suffrages), loin devant Yohan Cabaye et Karim Benzema (7% chacun). Il faut surtout noter que près de 50% des interrogés ne s'appuieraient sur aucun joueur français pour soutenir leur marque préférée. En effet, contrairement à leurs glorieux aînés, les Bleus ne sont pas très présents dans les spots publicitaires.