Zooms

DDB en charge de dénoncer l’horreur de 14-18 par l’objet

Campagne / 4 février 2015

Alors que le Centenaire du premier conflit mondial continue, DDB Paris repart en campagne pour le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux. L’objectif : via des visuels et des messages radio, dénoncer l’horreur de la Première Guerre mondiale.

Après une première campagne print en novembre 2012 pour le 1er anniversaire du musée, suivie au printemps 2013 du profil Facebook d'un poilu de 14 baptisé Léon Vivien (adapté en livre en novembre 2013, à la demande des 65 000 fans de la page), DDB Paris signe une nouvelle campagne en affichage, presse et radio, pour le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux. On peut y voir sept visuels signés du photographe Didier Pazery (récemment exposé en Gare de l'Est, à Paris), sept objets issus de la collection privée la plus riche d'Europe sur 14-18 et sept accroches qui aboutissent à cette signature déjà instaurée en 2012 : « Découvrez ce qu'aucun homme n'aurait jamais dû connaître ».

De manière ironique, les annonces montrent une machine à produire des orphelins, une scie à amputation devenu objet du quotidien, un cours d'anatomie à ne pas pratiquer en fac de médecine ou encore un taxi qui coûte très cher à ceux qui l'empruntent. On y apprend aussi que le Moyen-Age a débuté en 1914, ce que signifie « coûter un bras », ou encore qu'à Verdun, en 1916, il n'y avait pas un cm2 où se cacher.

Les messages radio, eux, s'inscrivent dans la lignée du print : l'un raconte ce qu'il en coûtait de monter dans un taxi en septembre 1914 et l'autre explique sobrement le maniement d'une scie… en 1915, sur le front et sans morphine pour pratiquer l'amputation.

 

0
commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.