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Etude : L’enjeu d’être éco-responsable pour les marques

Stratégie de communication / 22 avril 2015

Selon l’étude Gfk, 76% des consommateurs dans le monde considèrent que les marques et les entreprises doivent être éco-responsables, tandis qu’un peu moins des 2/3 (63%) déclarent se sentir coupables quand ils font quelque chose qui ne préserve pas l’environnement et estiment n’acheter que des produits et services en accord avec leurs croyances, valeurs et idéaux. 14% des personnes interrogées ne ressentent aucune culpabilité si elles n’agissent pas en faveur de l’environnement et 11% indiquent qu’elles n’achètent pas uniquement des produits et services qui correspondent à leurs valeurs.

Les femmes plus convaincues par la cause

Au niveau international, 78% des femmes et 75% des hommes considèrent que les marques et les entreprises doivent être responsables vis-à-vis de l’environnement. Ce chiffre inclut 28% qui sont fortement d’accord, les femmes étant encore plus convaincues par cette cause (29% contre 26% pour les hommes). Quelle que soit la catégorie d’âge, les consommateurs sont généralement favorables à cette éco-responsabilité des entreprises : aux alentours de 80% pour les 30-49 ans et les 60 ans et plus. Viennent ensuite les plus jeunes (15-19 ans) qui sont quand même plus des 2/3 (69%) à être en faveur de cet engagement des entreprises. Pour autant, les classes d’âge qui partagent fortement cet avis sont les 50-59 ans (31%) et les 40-49 ans (30%).

Au niveau des pays, les consommateurs en Inde et Indonésie sont les plus favorables (94 et 93% respectivement) à la prise en compte de l’environnement par les entreprises. Et même dans les pays les plus en retrait - le Japon à 58% et la Suède à 62% - plus de la moitié des consommateurs partagent tout de même cet avis. Les pays qui acquiescent fortement sont le Brésil avec 47 %, la Turquie avec 46% et la Russie avec 40% des consommateurs. La France est le 4ème pays à réclamer un engagement environnemental de la part des entreprises (82%), notamment les femmes (85% contre 78% pour les hommes). Si les plus jeunes ne s’expriment pas fortement en ce sens (76% pour les 15-19 ans et 73% pour les 20-29 ans), ce sont les plus âgés qui mettent cette responsabilité sur les marques (87% pour les plus de 60 ans).

Sentiment de culpabilité

Sur la question de responsabilité personnelle, près des 2/3 (63%) des consommateurs dans le monde disent se sentir coupables quand ils font quelque chose qui n’est pas favorable à l’environnement – y compris 17% qui le pensent fortement. Ce chiffre est, une fois encore, légèrement tiré par les femmes, 64% partageant ce sentiment et 18% le partageant fortement (contre 61% et 15% respectivement pour les hommes). Les résultats sont assez similaires quelles que soient les catégories d’âge, allant de 58% des plus de 50 ans qui reconnaissent ce sentiment de culpabilité jusqu’à 65% pour les 20-39 ans. A noter, les 15-19 ans sont ceux qui ressentent le plus fortement cette culpabilité (18%).

Les Français à la traîne

Au niveau des pays, l’Inde et l’Indonésie sont les premiers à culpabiliser quand ils agissent à l’encontre de la protection de l’environnement (85% et 83% respectivement). Les Français, eux, semblent décharger la responsabilité environnementale sur les entreprises et ne se remettent pas en cause quand ils n’agissent pas dans le sens d’une préservation de l’environnement ; seuls 56% le font. Mais si le taux est un tout petit peu supérieur chez les femmes (58% contre 55% pour les hommes), l’étude note que les jeunes générations prennent davantage les enjeux environnementaux en main : 64% des 15-19 ans reconnaissent ce sentiment de culpabilité, alors que toutes les autres classes d’âge varient de 51% à 58% et que près d’un tiers des plus de 40 ans ne prennent pas position sur le sujet.

En ce qui concerne le fait d’acheter uniquement des biens en accord avec ses valeurs, là encore, les Français ne s’engagent pas personnellement et sont en queue de peloton. La répartition est équitable entre femmes (45%) et hommes (43%). Les moins favorables sont les plus âgés (38%) et les plus favorables sont les tranches les plus actives, notamment les 40-49 ans. A noter que les 15-19 ans comptent la plus forte proportion de personnes en désaccord avec ce principe (30%), ce qui traduit certainement leur dépendance aux adultes en termes d’achats et de budget, constate Gfk.

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