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Les journalistes français ne peuvent plus se passer des réseaux sociaux

9 septembre 2013

L’agence conseil en gestion de réputation, Gootenberg, dévoile les résultats d’une enquête portant sur l’utilisation des réseaux sociaux par les journalistes français. Une relation, semble-t-il, contrastée.

Le relation entre les réseaux sociaux et les journalistes a souvent été complexe.Au départ, Facebook, Twitter et autres sites étaient critiqués par les journalistes français. Au fil du temps, ils sont devenus un outil indispensable dans bon nombre de domaines  : recherches d’informations, de sujets, de témoins, vérifications de dates,  etc. À tel point, que depuis l’avènement des sites communautaires et le succès de Twitter, Facebook ou encore Wikipédia, les journalistes français ne peuvent plus se passer de ces sites. D’après l’étude menée par Gootenberg, près de 77  % des journalistes français utilisent Wikipédia pour chercher des informations et 70  % d’entre eux sont inscrits sur Twitter. Ajoutons à cela Linkedin (57  %), les blogs (57  %) et Facebook (54  %), ce qui fait une moyenne d’accès à 4,6  réseaux sociaux.

En termes d’informations, l’étude nous apprend également que Wikipédia et Twitter sont pour deux tiers des journalistes un moyen nécessaire pour puiser des informations, qu’ils jugent – toujours ou souvent – utiles. Pour autant, même s’ils recherchent des informations sur les réseaux sociaux, les journalistes restent prudents quant à la véracité et l’exactitude des données trouvées. L’information obtenue sur les portails communautaires est en effet jugée bien moins sûre (note de confiance de 50  sur 100) que les autres sources (contacts terrain, articles de presse ou site web de l’entreprise), dont la note de confiance moyenne est supérieure à 66.

L’étude permet également de démontrer que les réseaux sociaux jouent une place importante dans l’exercice du métier du journaliste. Trois journalistes sur quatre (77  %) soulignent que les réseaux sociaux permettent de diversifier les sources et plus d’un sur deux (56  %) affirme qu’ils simplifient les recherches. Mais 79  % constatent que leurs usages conduisent à la multiplication des pièges. Au final, une grande majorité (70  %) estime donc que les réseaux sociaux n’ont pas remplacé les anciennes méthodes. Je t’aime moi non plus…

Contact  : 01 43 59 29 85

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